Voici un lien vers un article du FIGARO écrit par F. Rouvillois, professeur de droit public ayant publié plusieurs ouvrages sur l’histoire des idées et des institutions.
Bonne lecture
Voici un lien vers un article du FIGARO écrit par F. Rouvillois, professeur de droit public ayant publié plusieurs ouvrages sur l’histoire des idées et des institutions.
Bonne lecture
Pour justifier la Révolution Française, on invoque bien souvent les dépenses folles de la cour de Louis XVI ; soit le fort coût du système Monarchique. Mais la République est-elle vraiment moins chère ? J’ai décidé de mener ma petite enquête en comparant le coût de la République française depuis 1974 avec celui des Monarchies britanniques et espagnoles dans cette même période de temps. Cette fois-ci, il s’agit de ne regarder que les chiffres, et non pas les avantages sociaux que pourrait apporter une monarchie constitutionnelle à la France.
Tout d’abord, le budget du trône d’Angleterre s’élève à 40 millions d’euros (32 millions de livres) par an, soit une-demi livre par personne et par an. Les dépenses sont réparties entre le salaire du personnel (13,6 millions de livres), l’entretien des résidences royales (12,2 millions de livres), les voyages officiels de la famille royale (6,1 millions de livres), et les célébrations officielles, comme le jubilé de diamant de l’été 2012. Tous les chiffres donnés précédemment sont pour l’année 2012.
Ensuite, le budget de la monarchie espagnole est de 8.6 millions d’euros par an. En 2012-2013, les dépenses sont passées en-dessous de la barre des 8 millions d’euros, en recentrant le budget autours des nécessités du couple royal et du couple hériter. Les frais alloués aux apparitions officielles ont aussi été réduits.
Enfin, en France, le budget est autours des 105 millions d’euros par an. (cet argent est réparti entre les frais pratiques : voitures, essence, électricité…, les frais personnels : managers, attaché-presse…, etc.) Quelques recherches supplémentaires que j’ai effectué sur le site même du budget officiel de l’Élysée, m’ont permis d’obtenir l’évolution du budget de l’Élysée, depuis environ 1974.
2008-2013 environ 105 millions d’euros
2002-2007- environ 90 millions d’euros
1999-2001-environ 30 millions d’euros
1998- environ 15 millions d’euros
1995-1997-environ 7 millions d’euros
1974-1994-environ 3 millions d’euros
A cela, il faut ajouter les frais des élections présidentielles. J’ai répertorié le coût de chaque élection présidentielle depuis 1974 :
2012- 228 millions d’euros
(51 millions d’euros pour les frais de mise sous plis, location de bâtiments, 49 millions, pour l’acheminement de la propagande, 8 millions d’euros de dédommagement pour les candidats au premier tour ayant obtenu plus de 5 %, 4 millions d’euros pour l’organisation du scrutin à l’étranger, 2 millions pour les frais télévisuels)
2007-210 millions d’euros
2002-200 millions d’euros
1995-133 millions d’euros
1988-115 millions d’euros
1981-48 millions d’euros
http://www.rfi.fr/france/20120421-france-le-cout-election-presidentielle-2012
On peut aussi prendre en compte le salaire alloué aux anciens présidents, qui est d’environ 20 000 euros (en comptant le salaire net d’environ 6000 euros, la chaire au conseil constitutionnel apportant 12000 euros, et les primes). Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy le reçoivent ce qui fait 720 mille euros par an.
Voici le bilan du coût des monarchies britanniques, ibériques et de la république française de 1974 à 2012 :
Monarchie britannique : 1 milliard 520 millions d’euros.
Monarchie ibérique: 304 millions d’euros
République française : 2 milliards 322 millions d’euros.
Enfin on peut prendre en compte l’argent du tourisme généré par la monarchie en Grande Bretagne tout particulièrement. Outre-Manche le gain est d’environ 600 millions d’euros par an, en prenant en compte l’argent dépensé par les touristes dans les lieux liés à la monarchie, le salaires des employés et l’entretien nécessaire.
Bref le bilan est très clair : la monarchie n’est pas un régime plus coûteux que la république, comme l’opinion publique le pense très souvent.
En 1883, Henri V, Comte de Chambord décède. Sa mort signe la disparition de la branche aînée des Bourbons de France (Il est le petit-fils de Charles X) ainsi que du célèbre adage : « Le roi est mort : vive le roi ! ». En effet, cette phrase française prononcée depuis de nombreux siècles à la mort de chaque souverain, ne fut plus prononcée à la mort d’Henri, car son décès marqua la naissance d’une querelle dynastique qui déchire les Royalistes.
Celui que l’on pourrait considérer comme le dernier roi de France, aurait pu le devenir à juste titre : en Octobre 1873 après de longs préparatifs, le gouvernement français s’apprête à lui restituer le trône de France. Mais le Comte de Chambord expose ouvertement son projet de supprimer le drapeau tricolore afin de restaurer le drapeau blanc ; cela ne plaît pas à la majorité ainsi, il voit disparaître une incroyable opportunité de monter sur le trône.
Au cours des années qui suivirent son échec, les Royalistes disparurent quasiment de la scène politique française. Mais quasiment ne signifie pas intégralement.
Aujourd’hui, le nombre de royalistes ne cesse de croître malgré la Querelle dynastique qui les déchire encore aujourd’hui. Il faut savoir que deux partis se formèrent à la mort du Comte de Chambord : Les Orléanistes et les Légitimistes. Les premiers sont en faveur de l’accession au trône d’Henri d’Orléans, Comte de Paris ou de son fils Jean d’Orléans. Les seconds soutiennent le retour des Bourbons à travers Louis XX.
Comment savoir à quel parti donner raison ?
La France s’est dotée au IXème siècle, de Lois Saliques régissant la succession de la couronne : elles font partie des Lois Fondamentales du royaume. Philippe Auguste fut le dernier roi sacré du vivant de son père, mais dès lors les Capétiens préférèrent coucher sur papier des règles afin de garantir l’avenir de leur trône.
Quelles sont donc ces lois et où se situe le litige parmi elle ? Nous allons nous y intéresser à présent : voici les grandes lignes gouvernant la succession du trône français :
Voici les règles qui régissent la transmission du trône de France.
Quant à notre querelle des royalistes, elle se fonde sur la légitimité du traité d’Utrecht. En 1713, Philippe de France, petit-fils de Louis XIV, signe cette close dans laquelle il renonce au trône de France et défend ses descendants d’obtenir des droits sur ce trône. Cela lui permet de devenir roi d’Espagne et d’être à l’origine de la dynastie des Bourbons d’Espagne.
Les Orléanistes s’appuyant sur cette close afin de repousser Louis XX, descendant de Philippe de France, comme héritier des rois de France. Ainsi, seul Henri d’Orléans ou son fils, Jeans d’Orléans, seraient aptes à recevoir la couronne.
Pourtant, le traité d’Utrecht est en contradiction avec la loi Salique de l’Indisponibilité de la couronne. Suivant cette loi ; Philippe ne pouvait renoncer à la couronne et par là même, ses descendants auraient des droits sur le trône français. C’est cette thèse que soutiennent les Légitimistes afin de promouvoir Louis XX, comme seul héritier possible.
A chacun de posséder sa propre opinion : il semble cependant dommage que les royalistes ne parviennent à s’unir dans le choix d’un seul souverain potentiel.
Sur cette image, on peut voir l’ascendance de Louis XX de Bourbon (en bleu). La branche Orléans (en rouge) est celle à laquelle Henri et Jean d’Orléans appartiennent.
Pour les Orléanistes, Jean d’Orléans est le successeur de Louis-Philippe, dernier roi des Français, après son père, Henri d’Orléans. Né en 1965, il est aussi le fils de la duchesse de Montpensier.
Il est titré duc de Vandôme par son grand-père le Comte de Paris peut avant sa mort. Ci-contre, Henri d’Orléans.
Au fil de mes recherches, je fais une petite découverte : saviez-vous qu’une loi d’exil, abrogée en 1950, interdisait à tout chef d’une famille ayant régné sur la France de pénétrer le territoire français ?
Jean d’Orléans a créé l’organisation Gens de France. Il est aussi l’auteur du livre : « Un prince français ». Il viserait la présidence de la Croix-Rouge… Il partage sa vie entre ses affaires, et ses actions publiques : pour exemple, il s’est rendu en 2008 à Québec pou célébrer les 400 ans de la fondation de la ville.
L’héritier Orléaniste descend par Louis-Philippe de France, de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIV et fils de Louis XIII. Par sa mère, il descend aussi de Louis XIV, de Marie-Thérèse d’Autriche, de Charles X et de Charles Quint.
En mars 2009, il épouse Philomena de Tornos y Steinhart, (voir photo en en-tête), avec qui il a deux enfants : Gaston et Antoinette d’Orléans (ci-dessous)
Pour les légitimistes, l’héritier du trône de France se nomme Louis XX.
Né en 1974 à Madrid, il est de nationalité espagnole et française par son père.
Par ce dernier il descend de Louis XV ; de Victoria du Royaume-uni ;d’Alphonse XIII roi d’Espagne, et par ce biais, de Louis XIV.
Et par sa mère, son célèbre ancêtre est le général Franco.
Après le décès accidentel de son père en 2000, il devient le chef de la maison de Bourbon. Il porte aujourd’hui les armes des rois de France et le titre de duc d’Anjou, porté par son ancêtre direct, Philippe V d’Espagne, lorsqu’il n’était encore « que » le petit-fils de Louis XIV.
Louis a épousé en 2004, Maria Vargas Santaella issue d’une riche famille vénézuélienne. Ils ont ensemble une fille: Eugénie de Bourbon et deux fils : Louis et Alphonse de Bourbon.
Sur cette photo, Louis enfant (à gauche) , avec son frère aîné François, mort accidentellement.
Ci-dessous, Eugénie, Louis et Alphonse de Bourbon, les trois enfants du duc d’Anjou et de la duchesse Maria.
Ci-contre, une photo du couple lors de leur mariage princier.
En 481, Clovis Ier devient roi des francs. Dès lors une monarchie féodale se met en place, qui s’éteindra définitivement avec l’avènement d’Henri IV, en 1589. Plusieurs dynasties se succèdent : les Mérovingiens dont Clovis est le père, puis dès 751, les Carolingiens dont le premier représentant est Pépin le Bref. En 987, Hugues Capet fonde la dynastie Capétienne. Plusieurs maisons de cette grande famille règneront sur la France jusqu’en 1848 : les Capétiens directs ; puis les Valois (1715) avec l’avènement de François Ier ; les Bourbons, leur succédant avec d’Henri IV (1589) ; et vous connaissez tous, ce que l’enseignement nous a transmis : 1789, fin de la Monarchie avec l’éxécution de Louis XVI.
Petite parenthèse, j’ai toujours trouvée révoltante l’éxécution de cet homme, que je qualifierais volontiers de « pauvre type », qui n’avais rien demandé, franchement choisit-on d’être roi ? Il n’était même pas sensé reigner, mais son frère aîné avait quitté le monde. Sa seule passion était la serrurerie… Mais on le qualifiait d’incompétant, et c’est là qu’apparaît une faille de la Monarchie ; comme je l’avais émis auparavant, être roi est une fatalité, il se doit donc de tenir son rôle au mieux jusqu’à sa mort. Il n’y a pas de course au pouvoir pas de présomption, juste une fatalité. J’étais plutôt pour cette idée. Et puis on peut s’aperçevoir que l’incompétence du sujet semble être aussi une fatalité. Que fait-on si le roi désigné par Dieu est incapable ?
Les Révolutionnaires de l’époque, n’y avaient pas assez réfléchi ou n’avaient peut-être pas assez de recul pour trouver une réponse acceptable. Mais deux cents cinquante ans plus tard, il semble évident qu’une déstitution s’imposerai dans ce cas-là. Exemple : Edouard VIII d’Angleterre, oncle d’Elizabeth II abdiqua puisqu’il ne respectait pas les moeurs en épousant une femme mariée : la duchesse de Windsor. Je trouve donc que les Révolutionnaires ont tout simplement mené une entreprise ridicule et inutile : dans le sens où ils auraient tout simplement put déstituer le roi.
A quoi bon s’acharner sur lui ? Et toute sa famille ? Car je le préciserai, mais j’espère que chacun des français le sait : son épouse fut elle aussi guillotinée. Motifs ? Brume complète. De plus, elle se mourrait déjà d’un cancer, d’après de récentes recherches. Et pourquoi avoir vendu leur fille adolescente à l’étranger après plusieurs années de captivité? Pourquoi avoir laissé mourir leur fils de dix ans, dans une geôle ? Un enfant qui souffrait de tuberculose, et qui ne reçu nul contact humain durant la dernière année de sa vie.
Un jour, en français, nous lisions Kant, la philosophie des lumières : « Emancipez-vous, ne suivez pas aveuglément les ordres ! » Mais les populations n’ont-elles pas suivi aveuglément Robespierre, Marat, et tous ces autres révolutionnaires qui ont fait la république ?
Bref. Poursuivons notre petite histoire de la France.
La Terreur s’installa en 1792, après trois ans d’essai de Monarchie Constitutionnelle. Puis en 1795 le Directoire mit fin à plusieurs années de troubles et d’exécutions. Napoléon Bonaparte renversa le pouvoir en 1799 et créa le Consulat, avant de se faire couronner empereur en 1804. Son pouvoir perdura jusqu’en 1814, date à laquelle il fut destitué et exilé sur l’île d’Elbe entre la Corse et l’Italie. Mais il en fallait plus pour le « neutraliser » en 1815, il revint au pouvoir, puis il abdiqua définitivement après sa défaite à Waterloo. Il fut dès lors exilé à St-Hélène au milieu du Pacifique où il devait attendre jusqu’à sa mort la venue de son épouse qui ne le rejoignit d’ailleurs jamais.
De 1814 à 1848 (34 ans) une Monarchie Constitutionnelle est mise en place : trois rois se succèdent : Lousi XVIII, Charles XX de la maison de Bourbon et Louis-Phillipe Ier de la dynastie des Orléans. La France connaît un essor économique important. Mais un nouveau mouvement révolutionnaire s’amorce. La Monarchie est renversée et laisse place à une éphémère seconde République. En 1952, Louis-Napoléon Bonaparte est couronné empeureur. Il abdiquera en 1970. C’est le début de la troixième république. La quatrième sera créée au terme de la Seconde guerre mondiale, et la Cinquième en 1958.
Voilà en bref l’histoire des régimes qui se sont succédés en France. Dans les prochains articles je vous expliquerai plus en détail quels souverains le royalisme propose à la France.
Une Monarchie Constitutionnelle est un régime politique dirigé par un roi héréditaire dont les pouvoirs sont limités par une Constitution. Dans la plupars des pays, ce régime est allié à un système parlementaire. Les pouvoirs sont séparés, et le Roi est le chef symbolique du pouvoir exécutif bien que ce dernier soit en pratique détenu par le Premier Ministre.
Dans le monde, 39 pays (dont les principautés et grands-duchés) possèdent une Monarchie Constitutionnelle. Il faut cependant noter que certaines d’entre elles sont rattachées à la courrone Britanique.
Le Japon, le Maroc, la Thaïlande et le Cambodge sont parmis les pays les plus connus, possédant ce régime.
L’Europe compte quand à elle 11 monarchies Constitutionnelles. Voici un petit manuel des monarques européens.
Royaume-Uni
La Monarchie constitutionnelle du Royaume-Uni fut instaurée en 1688 et est aujourd’hui dirigée par la famille Windsor. Elizabeth II (ci-contre) est la souveraine depuis 1952.
Espagne
La Monarchie Constitutionnelle espagnole existe depuis 1978, instaurée après la chute du gouvernement franciste. Le roi actuel est Juan Carlos sur cette photo avec la reine Sofia, leur fils et l’épouse de ce dernier.
Harald V de Norvège est au pouvoir depuis 1991 . La Norvège a adopté une monarchie Constitutionnelle en 1814. Ci contre : le roi, son héritier et sa petite-fille, seconde dans l’ordre de succession.
Suède
A gauche, se trouve le roi Carl XVI Gustav, en fonction depuis 1973. Le pays suit une Monarchie Constitutionnelle depuis 1819.
Pays-Bas
A sa droite est assise Béatrix souveraine de la « Hollande » qui a adopté un régime Constitutionnel en 1815.
Danemark
Marguerite II de Danemark, ci-contre, est reine depuis 1972. Son pays a adopté une Constitution en 1849.
Luxembourg
Ce Grand-Duché du Luxembourg, en lisière de la France, a signé une constitution en 1868 . Le Grand-duc Henri est entré en fonction en 2000 suite à l’abdication de son père.
C’est en 1831, que la Belgique devint une Monarchie Constitutionnelle. Elle a connut de forts troubles il y a quelques années, mais tout semble s’être apaisé. Le souverain est Albert II depuis 1993.
Andorre
L’Andorre possède aussi une Monarchie Constitutionelle depuis 1993. Cependant son régime est assez particulier, puisque deux co-prince se partagent le rôle de tête : l’un doit être espagnol, et c’est depuis 2003 Joan Enric Vives i Sicilia ci-contre. L’autre est le président de la république française : donc à ce jour Nicolas Sarkozy.
Hans Adam II est prince du Liechtenstein depuis 1989. Ce micro-Etat situé à la frontière entre la Suisse et l’Allemagne, suit un régime constitutionnel depuis 1862. Il est cependant à noter que depuis deux ans, le pouvoir du roi à été renforcé lors d’un référendum.
Monaco
Depuis 1962, cette principauté enclavée dans les Alpes-maritimes, a adopté une constitution. Albert de Monaco est le souverain en titre depuis 2005. Sa mère est Grace Kelly pour les fans…
Voilà ! A présent vous connaissez l’essentiel, à propos de ces onze pays européens qui connaissent une Monarchie Constitutionnelle. J’aimerai seulement faire une petite remarque personnelle : les souverains d’Espagne, du Royaume-Unis, de Suède, Norvège, Danemark ainsi que Constantin II des Héllènes et Michel Ier de Roumanie, tous deux détrônés et pour finir, les prétendants aux trônes de France, Prusse, Serbie, Bade, Hesse, Russie, Saxe-Cobourg-Gotha, Allemagne et Hanovre descendent tous de cette même personne :
Vous l’avez reconnu : Victoria du Royaume-Uni.
Arrivée au termer de cette (longue) page de mon journal, je constate que la royauté apparaît comme une grande histoire de famille. Et justement, je m’interrogeais il y a quelques heures ; cette quasi-omniprésence d’un système héréditaire fait de la famille reignante ; la famille du peuple ; le modèle, qui expose et est le garant à l’étranger, de nos propres valeurs sociales et politiques. Je comprends alors l’importance ressentie par beaucoup, d’avoir une famille à la tête d’un pays, plus qu’un directeur, qui somme toute, reste le chef de l’équipe électorale gagnante, et non le « Père » des français.
J’avais remarqué, lors d’un séjour en Angleterre, le passage à la télévision de la princesse Anne, qui saluait les Britanniques à l’occasion de son soixantième anniversaire. Quelle apparition surprenant pour une citoyenne française, et quelle joie, quelle satisfaction « pantouflarde » pour les habitants d’outre-Manche ! Cela m’évoque aujourd’hui encore l’apparition d’une cousine sur skype qui passerait le bonjour à l’occasion de son anniversaire. Proximité. Famille. Combien de gens se sentent seuls… La famille reignante peut-elle être un référentiel réconfortant ? Elle semble l’être en Grande-Bretagne, à ce que j’ai pu voir.
Je m’intéroge d’autre part ; pourquoi la plupart des sondés me disent : « Oui la Monarchie Constitutionnelle quelle bonne idée ! Mais pas en France, nous somme la modernité : nous avons la République ! » Et quelques minutes après : « Quels candidats « bofs » nous avons! »
Enfin, enfin… Pour poursuivre notre petit carnet d’étude, je vais m’attacher dans le prochain article, à retracer l’histoire des régimes qu’a connu la France. J’essaierai de faire plus court que cet article assez fastidieux (à lire comme à écrire)
L’Alliance royale est un groupe politique français formé en janvier 2001 par Yves-Marie Adeline. Le but de ce parti est d’apporter à un large publique, des informations sur les modalités d’une Monarchie constitutionnelle moderne, adaptée aux exigences du XXIème siècle (crise financière et identitaire). (Je vous vois venir : non je ne suis pas sponsorisée par l’Alliance Royale, et je ne suis pas membre non plus).
L’Alliance Royale se veut unitaire et ne fait pas cas des querelles dynastiques qui entravent en partie la restauration de la Monarchie en France. (Nous étudierons ce problème plus tard). Elle se déclare aussi indépendante des formations politiques actuelles. Elle est vice présidente de la Conférence Monarchique Internationale depuis 2009.
Récemment (janvier 2010) elle s’est dotée d’une structure « jeune » : les Jeunes Royalistes.
Quelle première remarque peut-on formuler ? Eh bien, le royalisme se met au goût du jour. La création d’un nouveau parti royaliste est nécessairement la réponse à un besoin. Surtout, on remarque que ce mouvement a su s’imposer à l’échelle ineternationale (être vice-président ce n’est quand même pas rien). Et d’une part, l’Alliance s’appuie sur l »inventivité » de ses membres, pour se faire connaître, et d’autre part sur la « lassitude » des français vis-à-vis des autres partis républicains.
http://www.allianceroyale.fr/qui-sommes-nous–
Il y a quelques semaines, la réflexion d’un ami m’a interloquée. Un jour, à table, lors d’une discussion politique, je posai soudain la question suivante : « Existe t-il un parti royaliste ? Cet ami me répondit alors : « Oui ! Mais aucune mairie ne serai assez folle pour signer leur candidature aux élections. » Mais cela est-il normal ? Ainsi il y aurait boycott du royalisme, dans le terrain de jeu républicain. Cela n’est pas démocratique !
Je serai tout de même curieuse de savoir quel nombre de votes un parti royaliste obtiendrait (plus que Monsieur Cheminade, ça j’en suis sûre sans vouloir être critique vis-à-vis de ce candidat dont je ne connais pas bien les idées politiques, cependant son score fut de 0,25%) En 1974 la Nouvelle Action royaliste c’est d’ailleurs présentée auc éléctions présientielles. Il y a presque quarante ans ….
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Action_royaliste
SI vous désirez plus d’informations…
Le but du sondage que je mets en place à l’aide de quelques amis, permettra justement de déterminer si un parti royaliste obtiendrai un meilleur score que le 0,17% de la Nouvelle Action royaliste réalisé en 1974. Pour ma part, j’en suis convaincue. Il faut bien se remémorer aussi qu’une certaine complication peut surgir dûe aux différentes situations que les partis royalistes adoptent dans notre échiquier politique républicain. Certains mouvements se veulent royalistes de gauche comme la Nouvelle Action royaliste semble l’être. Mais d’autres sont de droite, comme l’Action Française qui possède des affinités avec le FN.
Petite affiche de propagande trouvée sur un site affillié à l’Alliance Royale…Voir notre article suivant, où je vous expliquerai en détail en quoi consiste notre sondage.